Les Contemplations
Les Contemplations sont un recueil de 158 poèmes écrits
entre 1846 et 1855 et rassemblés en 6 livres. Victor Hugo les
a publi és
en 1856.
Livre premier: Aurore
C’est le livre de la jeunesse . Le poète évoque
ses souvenirs de collège (A propos d’Horace), ses premiers émois
amoureux (Lise), ses premières luttes littéraires (Réponse à un
acte d’accusation). Il chante la beauté du printemps (Vere
novo) et la joie du rêveur devant un beau paysage (Le poète
s’en va dans les champs) ou le spectacle en plein air (La fête
chez Thérèse).
Livre II : L’âme en fleur
C’est le livre des amours. Presque tous les poèmes sont
inspirés par Juliette Drouet. Hugo conte les premiers temps de
leur union, leurs promenades en forêt de Bièvre, leurs
joies, leurs extases ; et aussi les épreuves vécues en
commun, les malentendus, les réconciliations. Un jour, il note
pour elle des impressions de voyage (Lettre) ; un autre jour, il lui écrit
qu’il a rêvé d’elle (Billet du matin).
Livre III : Les luttes et les rêves
C’est le livre de la pitié. Dans Mélancholia, Hugo
donne quelques exemples navrants de la misère dans les sociétés
modernes. Ailleurs, il plaint le sort d’un pauvre maître
d’études, flétrit les persécutions infligées
aux hommes de bien, dénonce la guerre et la tyrannie comme des
fléaux (La source, La Statue) ou la peine de mort comme un scandale
(La nature) ; il s’élève à des vues philosophiques,
explique le mal comme une épreuve (Explication), décrit
le châtiment des maudits (Saturne) et glorifie ceux dont le génie
déchiffre l’énigme universelle (Magnitudo Parvi).
Livre IV : Pauca meae (Quelques vers pour ma fille)
C’est le livre du deuil. Hugo médite sur le coup qui l’a
frappé. Tantôt il se révolte contre la cruauté du
destin (Trois ans après), tantôt il s’attendrit au
souvenir du passé (Elle avait pris ce pli), tantôt il se
soumet à la volonté divine (A Villequier). Désormais,
il associe à la pensée de la mort un espoir d’au-delà (Mors).
Livre V : En marche
C’est le livre de l’énergie retrouvée. Le
poète expatrié s’arrache à ses tristesse
et va chercher de nouvelles raisons de vivre dans la méditation.
A un poème politique (Écrit en 1846), à des impressions
de promenade (Pasteurs et troupeaux) et même à un souvenir
d’enfance (Aux Feuillantines) se mêlent des poèmes
plus généraux sur la nature et sur la condition humaine
(Mugitusque boum, Paroles sur la dune).
Livre VI : Au bord de l’infini
C’est le livre des certitudes. Il est peuplé de spectres,
d’anges, d’esprits qui apportent au poète les révélations
attendues. Les messages recueillis sont parfois contradictoires : des
poèmes d’angoisse (Horror, Pleurs dans la nuit) voisinent
avec des poèmes d’espérance (Spes, Cadaver) ; mais
l’espérance finit par l’emporter. Le livre s’ouvrait
sur deux poèmes qui montrait une route à parcourir (Le
pont, Ibo) ; il s’achève par les prophéties rassurantes
de la Bouche d’ombre, qui, au terme du voyage, annonce l’échec
final des puissances criminelles et l’avènement de l’universel
pardon.
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Liens connexes
Biographie
de Hugo
Résumé: Les Châtiments
Résumé: Le
dernier jour d'un condamné
Résumé: Les
Misérables
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